top of page
  • Photo du rédacteurCéline

Les abeilles maçonnes

Abeilles sauvages et solitaires, les abeilles maçonnes comptent parmi les espèces d'abeilles sauvages les plus répandues d'Europe.

Vous les avez déjà certainement croisées, très poilues, noires et rousses, à la quête de nectar et de pollen.

Ces petites fées de la Nature, très paisibles, ne produisent pas de miel, ne forment pas de colonies, et chaque femelle pond ses propres oeufs !


En voici deux, que l'on observe très vite chez nous, dans les gîtes à abeilles: l'osmie cornue (Osmia cornuta) et l'osmie rousse (Osmia bicornis), elles rebouchent leurs nids avec de la boue.


L'osmie cornue (Osmia cornuta)

Souvent confondue avec des bourdons, cette osmie de 12-16 mm est recouverte de poil dru noir et roux. Les mâles, bien plus petits, se distinguent par leur toupet de poils blancs sur le devant de la tête.

photo Accouplement Osmia cornuta ©Entomart.be


Le nom de cette abeille sauvage vient des deux petites cornes ornant la jolie tête des femelles.

Les mâles éclosent avant les femelles, le plus souvent au mois de mars.

Après l'accouplement, ce sont les femelles qui s'occupent entièrement de la couvaison.

Grâce à ce petit corps très velu, ils ne craignent pas les températures froides du mois de mars. Ce qui fait d'elles de très bons pollinisateurs pour les cultures de fruits à noyaux et à pépins à floraison précoce.



L'osmie rousse (Osmia bicornis ; Osmia rufa)

Cette jolie osmie est un peu plus petite que l'osmie cornue, avec 10-12 mm pour la femelle. Son corps est également recouvert de poils bruns-roux avec sur la pointe de l'abdomen des poils noirs. La tête et le thorax des femelles et des mâles – plus petits – sont recouverts de poils blancs.

Elle éclot le plus souvent quatre semaines après l’osmie cornue, en avril, ce qui en fait une pollinisatrice parfaitement adaptée aux cultures de baies mais aussi de fruits à pépins et à noyau.





Cycle biologique des abeilles maçonnes

Après l’accouplement au printemps, les femelles collectent du pollen et du nectar pour nourrir leur couvée. Elles alignent pour cela des cellules de couvain dans des espaces creux naturels ou mis à leur disposition grâce aux gîtes à abeilles sauvages, en guise d’aide à la nidification, puis bouchent l’entrée de leur nid avec un épais opercule en argile.

Les abeilles maçonnes ne font qu’une génération par an.

La femelle adulte meurt après quelques semaines.

Une fois sorties de l’œuf, les larves se nourrissent du pollen mis à leur disposition, grandissent rapidement, puis s’enferment dans un cocon robuste.

Elles se développent à l’intérieur du cocon pour devenir des abeilles maçonnes à l’automne. A ce stade, elles hibernent et sont prêtes pour la pollinisation des premières fleurs de la nouvelle année.


Présentation en vidéo

Eluney présente quelques caractéristiques de l'osmie.





Gîte à abeilles

Le paysage rural a changé.

Pour palier au manque de site de nidification, les abeilles maçonnes ont besoin de vous !

Donnons un coup de pouce à ces formidables pollinisatrices, en leur offrant le gîte mais aussi le couvert ;)

Pour cela, n'hésitez pas à suivre le tutoriel d'Aucan pour construire un gîte utile et efficace.



Tuto gîte à abeilles


Si vous souhaitez recevoir le tutoriel étape par étape gratuitement, cliquez sur cette image sur la page d'accueil !



109 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page